Chania

    Le département de La Canée est situé sur le côté ouest de la Crète. C'est la région la plus montagneuse de Crète et elle est dominée par le volume imposant des montagnes blanches. La superficie du département est de 2 376 km2 et la population est de 140 000 habitants.

   Le chef-lieu du département porte le même nom: Chania ( = La Canée).  On y compte 52 000 habitants. C'est cette ville que nous avons visitée.

    Lors du trajet en car que nous avons effectué pour nous rendre à Chania, la guide nous a donné quelques informations complémentaires concernant l'ancienne capitale de la Crète. Elle nous a expliqué que lorsque les Crétois, ayant beaucoup souffert sous l'emprise des Turcs, les ont vaincus et chassés, ils ont décidé de changer de capitale pour bien montrer qu'ils avaient leur mot à dire. Chania reste toutefois la deuxième plus grande ville de Crète.

   Comme l'attestent les riches découvertes archéologiques, l'histoire de La Cané commence dès l'époque néolithique. La civilisation la plus connue est la Civilisation minoenne dont les ruines sont éparpillées dans tout le département. A l'époque classique, c'est  l'ancienne ville de Kydonia (à l'endroit où se trouve actuellement La Canée) qui domine jusqu'au septième siècle. Ensuite, La Canée est habitée par les Arabes avant d'être reconquise par un empereur byzantin en 961. Vient ensuite l'époque de la conquête vénitienne. Entre 1248-1252, les Vénitiens font construire une partie de la vieille ville (Kasteli) dans le port de La Canée. Au XVIIe siècle, la Crète est conquise par les Turcs. En 1821, elle participe à la lutte nationale de libération de la Grèce contre les Turcs, mais sans réussir à se libérer. Des soulèvements très sanglants auront lieu entre 1866-1869 et l'Europe se sensibilise enfin!
 
 
 
  Malgré les nombreux conquérants et les destructions subies, Chania porte les signes indélébiles de chaque civilisation développée dans la région. Les touristes peuvent ainsi découvrir les vestiges de nombreux monuments vénitiens et turcs, dont la mosquée turque (avec ses coupoles) dans le port . 

 
 
 
 
           Le beau temps n'était pas au rendez-vous, mais nous avons tout de même fait un petit tour à pied dans la ville. Nous sommes passés par une petite rue où l'on vendait toutes sortes de produits fabriqués en cuir (sacs à main, portefeuilles, sandales, ...) ainsi que les traditionnels plateaux d'épices et des petites bouteilles d'alcool locaux. 

 
 
 
Un peu plus loin se trouvait le marché couvert composé de deux ruelles croisées où l'on vendait principalement des produits alimentaires (poissons, fruits et légumes, épices, alcools, ...) et des souvenirs pour les touristes.

    Le port est le coeur de la vie nocturne: on y trouve des tavernes, des cafés, des bars et des discothèques qui attirent de nombreux visiteurs. La cuisine locale, une tasse de café, la saveur d'une boisson locale (Ouzo)  suffisent à animer l'humeur ou inspirer des conversations agréables.
 
  Le brise-lames et le phare (préconstruction arabe) sont vénitiens.

 
 
                Pour terminer, nous avons rapidement visité la cathédrale orthodoxe hellénique Eissodion ("La présence de Sainte Marie").

Valérie Aussems
Melanie Blesgen,
Rhétoriciennes à l'Athénée César Franck
 
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