Vendredi 1er avril : Kalambaka-Athènes
 

Après le petit-déjeuner, nous avons repris le bus en direction des falaises des "Météores".
Au premier coup d'oeil sur le site, nous étions tous émerveillés de la beauté du paysage. Ces falaises ont une forme unique au monde. Mais nous nous étions surtout rendus à cet endroit pour visiter 2 des innombrables monastères de la région.
Dès la première visite, les rhétoriciens n'ont pas pu s'empêcher de faire une farce à l'un de leurs camarades. Les filles devaient obligatoirement porter une longue jupe dans les monastères car cela était une tradition. Nous avions l'occasion d'en louer à l'entrée et c'est pourquoi nous avons fait croire à Daniel que, tout comme les filles, les garçons devaient porter une jupe. Il s'est laissé avoir et nous avons tous bien rigolé.

La visite était, comme toute les autres visites, commentée par notre merveilleuse guide Julia. Le premier monastère était occupé par des moines protestants. Nous avons pu entrer dans leurs habitations et dans leur église à condition de garder le silence. L'architecture était magnifique et l'intérieur était recouvert de peintures murales représentant différentes légendes.

Le second se dressait non loin de l'autre. Il était fort ressemblant au premier monastère, à part qu'il était plus récent et qu'il était occupé uniquement par des soeurs. La visite du second endroit fut plus courte étant donné que le style restait le même.

Après nos visites, nous avons pu manger le repas de midi. Il faut dire que les repas n'étaient pas très copieux le long des routes d'Athènes qui étaient réservées plus spécialement pour les touristes. Nous avions 6h de route en direction d'Athènes et c'est pourquoi le chauffeur de bus s'est arrêté pour faire 3 petites pauses.

Arrivés à Athènes, nous avions déjà été prévenus que l'endroit où l'hôtel avait été construit était un endroit mal réputé. En effet, dès notre première petite sortie dans la ville, beaucoup d'entre nous ne se sentaient guère en sécurité. Des sans abris venaient sans cesse nous réclamer de l'argent ou essayaient de nous arnaquer. La circulation était très dense et il fallait être très vigilant.

Ce soir là fut assez calme jusqu'à ce qu'un d'entre nous décide de faire une farce à l'un de nos professeurs. L'ambiance de la ville, de l'hôtel et surtout la nourriture avait quelque peu rabaissé notre moral, mais cela ne suffit pas pour nous gâcher la soirée. Nous avons bien rigolé et, comme les autres jours, nous sommes allés dormir à des heures tardives.

Bernard et Gary